Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

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Le stage

Lundi 28 août 1 28 /08 /Août 15:26
Comment dire ? Je me sentais sale, poisseuse, le visage maculé de mes larmes et de leur sperme, humiliée. J’avais mal partout, les seins et l’anus douloureux d’avoir été violentés sans égard. Je me ressentais comme une épave drossée par une violente tempête, et rejetée sur la plage. J’étais épuisée, je n’avais même plus la force de me relever pour aller me laver, effacer leur odeur de foutre et de sueur, tenter de reprendre figure humaine. J’avais juste envie de rester là, prostrée sur le lit ravagé, ravagée moi-même…  Dans ma demi-conscience, j’avais une conscience aigüe de ce que je venais de vivre, de subir. J’avais servi de putain à une bande de blacks qui m’avaient utilisée sans le moindre ménagement, sans considération, avec mépris, en mettant même un point d’honneur à me rabaisser, à me faire comprendre que je n’étais qu’un vulgaire morceau de viande au service de leurs pulsions. Je ne leur en voulais même pas. Je l’avais accepté. Mieux même, je l’avais voulu, consciemment. Je m’étais laissée amener à cette expérience par Blacky en sachant très bien ce qui m’attendait. Djamila elle-même m’avait dûment prévenue. Et je n’avais pas cherché à me dérober. Le désir en moi était monté d’être rabaissée au rang de trou à bites, de sac à sperme, d’être réduite à l’état de putain sur laquelle allaient se défouler ces noirs venus tout exprès pour ça.

Cette expérience extrême, je l’avais désirée. J’avais voulu descendre au plus bas, et en même temps au plus profond de moi-même. Mieux me connaître, assumer ce que j’étais réellement, tout au fond de moi. Même Blacky et ses acolytes ne pouvaient l’imaginer. Ils croyaient s’être servis de moi. Ce n’était évidemment pas faux. Mais au fond, je m’étais servie d’eux. Je l’avais payée de douleurs, d’épuisement, d’humiliations. Mais j’avais subi tout ça stoïquement. Parce que je le voulais. J’avais eu besoin de devenir la traînée ultime, la putain, la fille publique dont on se sert sans vergogne, et qu’on jette après utilisation, comme une vieille serviette souillée, une serpillière… Je vais peut-être en étonner beaucoup, et les choquer. Mais je suis sortie de l’expérience grandie dans ma propre estime, loin de me mépriser, fière de moi, même… J’étais désormais capable de m’assumer, d’assumer ce que je suis. Une salope, une pute, ce qu’on voudra, peu importe, les pires insultes ne me toucheront plus, ne m’aviliront plus. Puisque je les mérite toutes…
Je suis restée comme ça, prostrée, pendant au moins une heure. Puis je me suis forcée à me relever. Je devais partir. Sans tarder, Blacky risquait de rentrer d’un moment à l’autre. Je ne voulais plus le revoir, ni sa bande. Je n’avais pas la moindre intention de rester sous sa coupe, ni de faire le trottoir pour lui. J’avais eu ce que je voulais, trouvé ce que je cherchais, il était temps de reprendre ma liberté, et d’assumer ma condition de fille à tout le monde. J’ai griffonné un petit mot à l’attention de Djamila, que j’ai glissé sous son oreiller. Elle, je ne voulais pas la perdre, c’était ma meilleure amie. Et j’avais l’intention de garder le contact avec elle. J’ai enfilé rapidement mon jean et un chandail, mis quelques affaires dans un sac, et je suis partie dans la rue telle quelle, dans l’état où ils m’avaient laissée. J’ai pris une chambre dans un petit hotel, une rapide douche très chaude pour me laver de leurs saloperies, et j’ai dormi douze heures…
Par Isa - Publié dans : Le stage
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Mardi 2 mai 2 02 /05 /Mai 00:33
Au petit matin, on me laissa enfin un peu tranquille, faute de combattants. Je me suis effondrée et j’ai aussitôt dormi comme une masse, poisseuse de foutre. Mais le répit n’a pas duré longtemps. D’autres blacks sont arrivés après midi. Je savais que ça allait recommencer. Blacky m’a fait mettre à genoux devant eux, a sorti sa ceinture et m’a durement fouettée jusqu’à ce que je le supplie d’arrêter. Il m’a demandé de dire tout haut que j’étais leur pute et qu’ils pouvaient m’utiliser comme ils voulaient.
Le visage ravagé de larmes, maculé de l’eye liner qui avait coulé et du sperme séché des autres, j’ai dit oui. Je me suis retrouvée à plat ventre, les cuisses largement écartées, et ils m’ont l’un après l’autre défoncé l’anus et la chatte à leur convenance, vautrés de tout leur poids sur moi. Combien étaient-ils ? Je n’en avais pas la moindre idée. Ça n’avait plus d’importance. J’ai subi longtemps leur loi sans mot dire. Puis, enfin, quand tous se sont vidés les couilles dans tous mes trous, ils sont partis. Je suis restée seule, prostrée, saccagée, souillée de foutre, incapable de bouger. J’ai longuement pleuré en silence. Cette fois, j’étais bel et bien devenue un paillasson à blacks.
Par Isa - Publié dans : Le stage
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Mardi 2 mai 2 02 /05 /Mai 00:26
Ça a duré comme ça une grande partie de la nuit. Ils avaient l’air inusables. Moi, j’étais épuisée, je n’avais plus la force de refuser quoi que ce soit. En fait, je ne m’en étais pas aperçue tout de suite, mais certains blacks étaient partis, aussitôt remplacés par d’autres, appelés par Blacky au téléphone. Le salaud faisait en sorte que je n’aie pas le moindre répit. J’avais le visage maculé de sperme. J’avais du en avaler des quantités qu’ils avaient giclé abondamment dans ma bouche. J’avais mal aux seins, l’anus douloureux, la chatte endolorie. Je n’avais qu’une envie : que ça s’arrête. Mais Blacky ne l’entendait pas de cette oreille.
Par Isa - Publié dans : Le stage
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