Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

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Djamila

Dimanche 7 janvier 7 07 /01 /Jan 11:55
Pendant quelques temps, je n’ai pas éprouvé le moindre désir d’avoir des relations sexuelles avec quiconque. J’avais eu largement mon compte… Je savais que le désir reviendrait, un jour ou l’autre, et qu’il ne serait pas difficile de le satisfaire. Le seul vrai regret que j’avais, c’était d’avoir perdu Djamila. La petite pute kabyle par qui tout était arrivé me manquait terriblement. Elle était ma grande sœur, mon amie intime, la seule qui comptait pour moi. Pour tout dire, je l’aimais. Et l’absence d’elle était un manque terrible. Bien sûr, je savais où la trouver, sur ce bout de trottoir où je l’avais rencontrée, que nous arpentions tous les deux. Mais j’avais peur d’y retourner, et de retomber dans les filets de Blacky. Au-delà du fait que je n’avais pas tellement envie de revivre un autre « stage », j’avais surtout peur que ça ne dégénère, qu’il me mette définitivement la main dessus, que je sois réduite à l’état d’esclave travaillant pour lui, comme Djamila. Elle, je l’aimais, je l’estimais aussi. Je ne la jugeais pas. Elle assumait sa vie de putain avec courage. Mais je n’avais vraiment pas envie de suivre sa destinée. Jouer à la pute d’occasion, oui. Vivre cette vie d’esclavage sexuel, non. J’avais même entendu parler de filles expédiées au Sénégal pour abattage…
J’ai longtemps tergiversé. Mais le désir de revoir ma vieille amie/amante me tenaillait… Je suis retournée dans le quartier qui nous était si familier, en prenant d’infinies précautions pour ne pas croiser le chemin de Blacky ou de l’un de ses acolytes toujours en embuscade pour surveiller leur « cheptel ». Elle ne semblait plus être là. Avait-elle été envoyée en « punition » ? Enfin, après plusieurs tentatives infructueuses, je l’ai enfin aperçue au loin. Mon cœur battait, mais je ne me suis pas précipitée vers elle. J’ai soigneusement exploré les environs pour voir si un mac ou un indic ne traînait pas dans le coin. Je me suis approchée. Quant elle m’a aperçue, elle a eu un éclair de joie dans le regard, puis tout de suite un mouvement de recul. Elle aussi se méfiait de l’environnement. Puis, apparemment rassurée, elle me dit dans un souffle « vite, filons à l’hotel, là nous serons tranquilles ». Je l’y ai suivie avec joie. A l’abri dans notre petite chambre, impersonnelle comme dans tous les hotels miteux du quartier, mais qui évoquaient tant de souvenirs, nous nous sommes étroitement enlacées. Nous avons pleuré. Nous nous sommes embrassées, tendrement comme deux amies, fougueusement comme deux amantes.
On s’est allongées sur le lit et, dans les bras l’une de l’autre, nous avons parlé, longtemps. Je lui avais raconté ma fuite, la vie plus calme que je m’étais organisée dans un autre quartier de la ville, le boulot que j’avais repris. Elle m’a raconté la fureur de Blacky, fureur qu’il avait retourné contre elle. Il l’avait battue pour passer ses nerfs, battue encore pour savoir où j’étais passée. Elle devait bien le savoir, puisque j’étais sa copine…



Et pour finir, pour la punir, il l’avait de nouveau mise en « rééducation ». Elle avait été férocement violée par lui et sa bande de blacks. J’étais désolée de ce qui lui était arrivé à cause de moi, désespérée. Et c’est elle, forte malgré ses malheures, qui m’a consolée, qui m’a rassurée. Non, elle ne m’en voulait pas, non ce n’était pas de ma faute… Djamila a séché mes larmes, m’a embrassée, m’a soufflé à l’oreille « viens dans le lit, on sera mieux ». Elle m’a aidée à me déshabillée, puis s’est glissée nue tout contre moi. On a fait l’amour comme autrefois, tendrement comme seules des filles savent le faire, puis nous avons dormi de longues heures, collées l’une à l’autre…
Par Isa - Publié dans : Djamila
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Samedi 8 avril 6 08 /04 /Avr 15:39
Djamila et moi étions de plus en plus proches. On se faisait toutes sortes de confidences intimes, on ne se cachait rien. Et elle trouvait toujours le prétexte d’être un peu fatiguée pour m’emmener partager son lit dans le petit hotel où nous avions nos habitudes avec les clients, nues, collées l’une contre l’autre. C’est toujours elle qui prenait les initiatives, me demandait de la caresser et de la lécher partout. Je me laissais volontiers guider. C’était particulièrement agréable et sensuel. Elle n’était pas seulement mon amante, elle était aussi comme ma grande sœur, celle avec qui on partage tout. On passait parfois plusieurs heures ensemble enlacées nues dans la petite chambre sordide. Au point qu’elle négligeait son travail. L’argent ne rentrait pas assez, et il n’était pas rare que son black de mac lui file de rudes corrections pour la rappeler à ses devoirs. Elle me montrait sur ses fesses les traces de coups de ceinture qu’elle avait reçus. Par compassion, je la câlinait encore plus…
Quand, au début, je lui avait demandé pourquoi elle ne le quittait pas, Djamila m’expliquait qu’elle avait été éduquée dès son plus jeune âge à obéir à l’homme, à subir sa férule. Quand son black, qu’elle appelait Blacky, l’avait prise en main, il avait entrepris de lui expliquer que c’était normal qu’une femelle soit régulièrement corrigée pour être soumise au mâle. Elle avait fini par s’y faire, et l’accepter comme naturel. Elle considérait qu’il la protégeait et qu’en contrepartie elle lui appartenait et qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait, la prostituer ou la donner en pâture à ses potes. Elle l’aimait, au fond. Et il était, paraît-il, un formidable amant, exigeant et inépuisable…
A force de vanter ses mérites, malgré les trempes qu’elle recevait régulièrement, ma copine kabyle a fini par me donner envie de faire sa connaissance. Djamila, un instant songeuse, m’avait dit d’accord, pourquoi pas… Mais elle m’a mis en garde sur le fait que je risquais qu’il décide de mettre la main sur moi, comme il l’avait fait avec elle. Et que je devais m’attendre à suivre le même chemain qu’elle. Mais elle disait qu’au fond ce serait super qu’on soit toujours ensemble en toutes circonstances, qu’elle était d’accord pour partager Blacky avec moi, que je ne serais pas de trop pour satisfaire ses gros besoins sexuels. La perspective d’être forcée, battue, prostituée pour son compte, et mise « en stage » comme ma copine me faisait peur, mais suscitait aussi chez moi une intense émotion intime. Malgré les risques, j’étais terriblement attirée… J’étais partagée entre l’envie de reculer et le désir de connaître son terrible amant, et d’être encore plus proche de Djamila.
Par Isa - Publié dans : Djamila
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Jeudi 6 avril 4 06 /04 /Avr 10:35
Un soir que je l’avais retrouvée dans notre quartier habituel, elle me dit qu’elle était fatiguée, qu’elle voulait prendre une chambre pour se reposer. Elle m’a demandé de l’accompagner. J’ai accepté bien sûr. Rien ne m’obligeait à rester sur le trottoir. On est allé dans un de ces petits hotels minables où on avait l’habitude de monter avec des clients. Le type de la réception nous a donné une clé sans poser de question ni réclamer d’argent. Djamila m’a dit en aparté qu’elle avait des conventions avec lui, qu’elle s’arrangerait, elle lui taillerait une petite pipe à l’occasion…
Arrivée dans la petite chambre au confort sommaire, Djamila s’est mise nue immédiatement pour se glisser dans les draps. Elle avait un joli corps, mince, brun et encore ferme malgré ses trente cinq ans et la dureté de ce qu’elle avait vécu. J’ai hésité un peu à l’imiter mais je n’ai pas voulu me donner le ridicule de jouer les timides, surtout qu’elle n’attendait que ça. Quand j’ai été nue, Djamila a soulevé le drap pour m’accueillir. Tout de suite elle s’est collée contre moi, m’a prise dans ses bras très tendrement. Sentir son corps chaud contre le mien m’a émue. Elle me murmura dans le creux de l’oreille qu’elle m’aimait beaucoup, qu’elle me considérait comme sa meilleure amie.
En me serrant de plus en plus fort, elle m’embrassa sur la bouche. Je m’abandonnai. Sa langue pénétrait entre mes lèvres, je n’ai pas opposé de résistance, je lui ai rendu son baiser, sa langue s’enroulait fougueusement dans la mienne.
Ses mains caressaient mon dos, mes fesses. Emue, je me laissai faire quand elle s’empara de mes seins. Puis elle d’une pression sur ma tête, Djamila amena ma bouche sur sa poitrine. Je m’exécutai. Je pris l’un après l’autre ses tétons durcis entre mes lèvres pour les téter. Puis elle appuya encore sur ma tête pour que je descende plus bas. J’avais compris ce qu’elle voulait. J’ai planté mon nez dans sa toison bouclée et odorante, posé ma bouche contre sa fente chaude. D’une main ferme, elle insistait pour que j’aille plus loin. Elle me guidait, j’obéissait docilement. Elle avait largement écarté ses cuisses, je ne pouvais faire autrement que la lécher de plus en plus profondément. Djamila me donnait des ordres : vas-y, suce mon clito, aspire le… Elle mouillait de plus en plus, j’avais le nez, la bouche, le menton barbouillés de ses sécrétions de plus en plus abondantes. Elle a jouit brutalement et bruyamment en resserrant ses cuisses qui enserraient ma tête comme un étau. Aussitôt, elle m’a retournée sur le dos et m’a embrassée à pleine bouche, partageant avec moi ses sécrétions qui me maculaient le visage. Puis elle me rendit consciencieusement la pareille en me léchant progressivement de haut en bas : le cou, les seins, le ventre puis la chatte. Je mouillais terriblement. Je me laissais complètement faire. Elle avait une langue savante et habile. Djamila n’a pas mis longtemps à me faire jouir. Le plaisir est monté progressivement, puis m’a submergée complètement. Epuisées, on s'est rapidement endormies, étroitement enlacées…
Par Isa - Publié dans : Djamila
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