Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

Qu'en pensez-vous ? Comment me jugez-vous ? Hommes ou femmes, votre avis m'intéresse.
Et vous ? Qu'aimez-vous le plus dans les pratiques sexuelles ? Qu'est ce qui vous excite particulièrement ?
Vos commentaires détaillés me feraient plaisir, et intéresseraient sûrement d'autres personnes. Ils pourraient être le début d'un dialogue public et ouvert à plusieurs voix sur ce site, en toute liberté et en toute franchise.

Et si vous voulez m'écrire, c'est ici.

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Vos réflexions

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Votre correspondance

Mercredi 2 septembre 3 02 /09 /Sep 20:51

Je ne saurais par où commencer. Je suis une jeune femme, on pourrait mieux dire une jeune fille, du haut de mes 17 ans. Je vous ai trouvée, une nuit, en me perdant dans les méandres du net... et je vous ai lue. Et j'ai trouvé vos récits poignants, si bruts, mais si terriblement vrais que j'en ai ressenti une honte et une intense excitation entremêlées. Vous êtes admirable pour avoir su dire si simplement ce que tant de femmes n'osent pas avouer, ce que moi-même je n'osais pas m'avouer et que je commence à assumer. A vous lire, je me suis sentie moins honteuse d'avoir de tels penchants sexuels. J'ajouterai à cela que vous lire est un réel plaisir, aussi bien d'un point de vue stylistique que "physique". J'admire également votre puissance morale car je ne connais pour ainsi dire pas de femmes qui assument si bien leur sexualité : j'affronte tous les jours le mépris et l'incompréhension des gens, et l'irrespect des hommes. Je vous remercie.

S.

 

17 ans : tu es encore très jeune… Pas trop jeune. Je me garderai bien de faire un quelconque prosélytisme, de jouer les « mères-maquerelles », les rabatteuses de jeunes filles pour tous ces hommes qui ne rêvent que d’une chose : être leurs prédateurs, les dominer, les saccager. Mais enfin, toi, tu sais déjà, à ton âge, quelles sont tes envies profondes. Celles d’être comme moi, utilisée sans ménagement, dominée sans merci, saccagée sans prendre de gants. C’est ce qui t’attire. C’est ce que tu veux. Toi au moins tu le sais, et tu te l’avoues. Alors, sois toi. Juste toi…

Je t’embrasse. Et fais attention à toi quand même…

Isa

 

J'étais en train de lire "l'écume au ventre" de Nadja Dorian lorsqu'un ami m'a parlé de votre site.

Tout comme ce livre, vos mots m'ont bouleversée, au point que je n'ai pas encore réussi à tout lire. Je veux y aller doucement, sur la pointe des pieds, je veux m'en imprégner pour essayer de mieux vous comprendre.

Je me garderais bien de vous juger. De vous blâmer encore, moi. Au contraire, aussi "fille facile" que vous ayez pu être, vous avez eu le courage de vivre vos fantasmes et plus encore, de nous les faire partager. Pour cela je vous envie, moi qui n'ose rien.

Merci donc pour vos mots et surtout, excellente continuation à vous.

Catherine

 

Vous savez, Catherine, les témoignages de femmes me touchent tout particulièrement. Justement parce qu’il s’agit de femmes. Comme moi.

Oui j’étais (je suis toujours !) une fille facile. Même si ça n’est pas aussi facile que ça de l’assumer dans la réalité, au delà des fantasmes. Et vous le savez bien, vous qui n’osez pas.

Si je peux me permettre un seul conseil, entre femmes : juste osez. Osez devenir vous-même. Devenir ce que vous avez envie d’être, réellement, profondément. C’est dur, je sais, d’oser sauter le pas. Mais on n’a qu’une seule vie. Il ne faut pas la gâcher. Il faut oser affronter les risques, les déceptions, le sentiment de honte. Plutôt que de n’avoir, plus tard, que des regrets. Ceux de n’avoir pas osé.

Je vous embrasse affectueusement, Catherine.

Isa

Par Isa - Publié dans : Votre correspondance - Communauté : Sexe Passion
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Mercredi 2 septembre 3 02 /09 /Sep 20:45

Je manquerais d'originalité si je te disais que ton blog est superbe, bien écrit, terriblement excitant, et agrémenté de photos sublimes. Je manquerais d'originalité mais pourtant, je ne dirais que la vérité.

J'ai longtemps hésité à t'écrire, c'est, bizarrement, ton post le plus récent sur les mails que tu reçois qui m'en a convaincu : le fait de savoir que tu feras l'effort de me répondre m'a poussé à franchir le pas.

J'ai vécu dans le passé une relation basée sur la soumission et la domination. Ma copine de l'époque, mon esclave comme je la nommais, était offerte à tous mes désirs, pas seulement sexuels. Elle m'avait délégué sa vie. J'avoue que le concept est excitant, que l'expérience est plaisante. Mais pourtant, pourtant, j'ai fini par renoncer. Pourquoi ? Parce que dominer quelqu'un m'excitait certes, mais je ne voulais pas d'un poisson rouge, si tu me passes la comparaison.

Je voulais une soumise qui ait un esprit vif, alerte, qui soit capable de riposter, d'être vivante sans moi. Et ramasser une torgnolle au cas où, pourquoi pas. Mais la domination mentale ne me plaisait que si, effectivement, il y avait un mental à dominer...

Bien entendu, la domination physique et particulièrement sexuelle, me plaisait bcp, comme à bcp d'hommes je crois, pour ne pas dire tous. Tu sembles avoir réussi le pari fou d'incarner l'intelligence et la soumission, le renoncement à tout avis sexuel tout en restant aussi belle dans les mots que ce que j'en lis.

Je ne souhaite pas te rencontrer, j'ai d'ailleurs vu et apprécié le fait que tu ne cherches pas non plus à rencontrer de gens - et heureusement pour toi vus tes posts, tu aurais 20 rdv par jours ! Par contre, si tu en es d'accord, je suis certain que j'apprécierai d'échanger, de temps en temps, un mail avec toi, où je pourrai peut être plus explorer les raisons de l'échec de la relation que je t'ai ébauchée.

A très bientôt, peut être. Je ne joue pas les pseudo maitres qui disent "j'exige que tu me répondes", car pour moi, soumettre quelqu'un, ce n'est pas une question d'e-mails, et encore moins une question de décret. J'espère juste que la qualité de ta réflexion saura te faire distinguer le bon grain de l'ivraie.

Henri

 

Vous manquez certes d’originalité, mais ces compliments-là font toujours très plaisir. Et même si je mets quelquefois très très longtemps à répondre… je finis bel et bien par répondre.

Cette expérience de domination que vous avez vécue est très intéressante. Vous y aviez d’abord trouvé plaisir… puis finalement lassitude. Elle souhaitait tout abdiquer, tout vous céder, vous obéir totalement, subir, être votre objet sexuel et mental. Une situation forte, extrême, qui a sans doute dépasser vos capacités à l’assumer. Très peu d’hommes en sont capables, je crois. Beaucoup rêvent de dominer une « femelle ». Puis quand ils en ont joui sans limite, se trouvent fort embarrassés de devoir assumer la totale responsabilité de l’être humain qui s’est confié à eux. C’est, au fond, très humain…

Pour ma part, j’ai fait depuis longtemps le choix d’être l’objet des hommes, en toute conscience. Mais seulement leur objet physique, sexuel. Je me laisse baiser, utiliser, battre, insulter, humilier, autant qu’ils veulent. Avec douleur parfois (c’est le prix à payer), avec plaisir souvent (mon plaisir, personnel, privé, intime, mon plaisir à moi seule). Mais je crois ne m’être jamais laissée réellement soumettre. Même en subissant les pires sévices. En les acceptant. En les recherchant. Tous ceux qui m’ont utilisée, et battue, n’ont fait qu’utiliser un corps, battre un corps. Jamais, aucun, n’a réellement eu prise sur moi. Moi : ce que je suis, ma personne, ma personnalité…

Je suis trop lucide, trop personnelle pour ça. Et ça, vous l’avez bien compris.

Isa 

Par Isa - Publié dans : Votre correspondance - Communauté : Sexe Passion
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Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 11:04
Oui je sais. Nombreux sont ceux qui m’ont (amicalement) reproché de les avoir négligés, d’avoir négligé mon blog. C’est vrai qu’il y a bien longtemps que je n’y suis pas venue livrer des bribes de mon journal intime. Qu’ils m’en excusent. Ce blog, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux, mais il n’est tout de même pas toute ma vie.
Ma vie, je la vis, dans le réel. J’y prends du plaisir, j’y prends aussi quelquefois des mauvais coups. Mais c’est ma vie… Il s’est passé beaucoup de choses pendant cette longue absence. Une profonde évolution dans mon errance. Que je raconterai sans doute un jour. Mais le temps n’est pas encore venu. J’ai encore tant d’anecdotes à me remémorer, à vous livrer, avant de passer à ce nouveau chapitre de ma vie qui se développe maintenant.
Je vous en livre une aujourd’hui, déjà ancienne, mais significative de ce que je suis, sans honte une fois toute honte bue, sans pudeur tant j’ai depuis longtemps perdu tout motif à pudeur déplacée…
J’en ai profité pour renouveler l’apparence de ce blog, qui commençait à vieillir. Et puis, fidèle à mon habitude, je ferai un petit florilège des courriers, très nombreux, que vous m’avez envoyés ces derniers temps…

Par Isa - Publié dans : Votre correspondance
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