Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
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Correspondance

Qu'en pensez-vous ? Comment me jugez-vous ? Hommes ou femmes, votre avis m'intéresse.
Et vous ? Qu'aimez-vous le plus dans les pratiques sexuelles ? Qu'est ce qui vous excite particulièrement ?
Vos commentaires détaillés me feraient plaisir, et intéresseraient sûrement d'autres personnes. Ils pourraient être le début d'un dialogue public et ouvert à plusieurs voix sur ce site, en toute liberté et en toute franchise.

Et si vous voulez m'écrire, c'est ici.

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Vos réflexions

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Mercredi 8 août 3 08 /08 /Août 16:14
Je viens de parcourir votre blog et je suis profondément touché par votre détresse. En d'autres lieux, j'aurai été particulièrement émoustillé par votre blog, les photos et votre plastique. Cependant la tristesse de vos textes m'émeut profondément, je suis désolé d'une telle détresse.
Frederic

Tristesse ? Détresse ? C’est ainsi que vous ressentez les récits de mon parcours de femme ? Pourtant, non, je ne crois pas. Peut-être est-ce vous qui les tintez de cette façon en fonction de vôtre propre état d’esprit. Non, il n’y a rien de triste là-dedans, ni de sentiment de détresse. Telle je suis, et telle je m’assume, tout simplement.
Isa

Je suis lecteur adepte de ton site, et j'avoue que j'adore ta philosophie du sexe. Je suis un mec de Paris, aimant rabaisser les femmes à l'état de vulgaires trou à bites. Si ca te tente, je pourrais te faire vivre de nouvelles aventures humiliantes et rabaissantes pour toi ...
Laurent

Vous êtes, Laurent, comme de nombreux hommes que j’ai connus, et que je connais encore. Tels sont les hommes, souvent. J’espère juste pour vous que vous trouvez facilement les femmes que vous aimez rabaisser. Je vous embrasse… malgré tout…
Isa

Quelle tendresse et quelle douceur dans vos récits. Je les ai littéralement bus. Votre corps est une pure offrande au dieu Phallus. Je mène une vie de femme toute simple et fidèle à son mari depuis toujours. Des sexes d'hommes, de toute ma vie, j'en ai connu trois, dont le même depuis plus de dix ans. Il me prend peut-être tous les deux ou trois jours. Je mouille très facilement, heureusement. Parfois, il me besogne pendant que je lis mon livre, tranquillement couchée sur le côté. De temps en temps, lumière éteinte, j'accepte de le sucer. Comme ça, sans faire de bruit, les yeux fermés. Puis je le finis à la main pour ne pas risquer d'avaler, et ensuite je m'essuie les seins ou le ventre avec un mouchoir. Je trouve que c'est un beau sexe, je l'aime bien même. Il me rassure. J'ai toujours un frisson quand il jouit en moi, même si je ne jouis pas moi-même la plupart du temps.
Vous êtes si consciemment ouverte que les sexes des hommes ne s'y trompent jamais. Tous se déversent sans ménagement par tous vos orifices. Ce que vous accomplissez est magnifique. Vous êtes les feuilles au vent sur le tronc, nourries par la sève.
J'ai imprimé un de vos récits et je compte aller avec dans un endroit fréquenté. Je me laisserai offrir un verre par le 1er venu et lui donnerai à lire, en le regardant dans les yeux sans aucune ambiguïté : il verra au fond d'eux la femme ouverte, et fera ce qu'il voudra de moi. Si j'ose ...
Patricia

Les témoignages de femmes sont trop rares pour que le vôtre soit ici salué. Surtout pour sa simplicité et sa sincérité. J’ai bien conscience que si je suis un peu l’exception, vous êtes, vous, Patricia, très représentative de ce que vivent une grande majorité de femmes dans leur quotidien. Trois sexes d’hommes, en tout et pour tout, dans toute une vie. Un mari qui baise sa femme régulièrement mais sans lui demander vraiment son avis… au point qu’elle lit tranquillement pendant qu’il la besogne, en attendant qu’il ait finit, sans vraiment y prendre du plaisir... On sent bien pourtant que si il savait l’exiger, elle accepterait qu’il jouisse dans sa bouche, qu’elle ne s’essuie pas tout de suite après pour rester imprégnée et maculée de son sperme. Patricia, en secret, ne demanderait que ça… D’où cette idée de se donner au premier venu en lui donnait les clés de son consentement… J’espère, Patricia, que tu oseras. Oses ! Je t’aime…
Isa

Un de plus qui lit vos écrits. Vous êtes passionnante. Je serai bref. Des hommes qui vous demandent vos faveurs, des gens qui s'auto proclament "maître", ou des mâles qui vont vous promettre d'être le meilleur coup de Paris, vous devez en lire du matin au soir.
Au delà des compliments sur vos écrits, qu'est ce qui motive ce message ? Disons deux choses. Tout d'abord mon propre chemin intellectuel et physique m'a fait croiser nombre d’états que vous décrivez. J'ai pensé que le SM était là ou je me sentais le mieux, en tant que dominant, mais je me suis vite aperçu que ce qui me fascinait le plus c'était la réalisation de fantasmes. Metteur en scène de fantasme pour dames. Que celle-ci ait envie ou non de se sentir soumise, peu importe finalement, puisque l'esprit féminin est tellement passionnant que vous ne pouvait le contrôler totalement.
Vous allez tellement plus loin que nous. Ne dites vous pas "dans ce viol que l'on m'a fait vivre, malgré la douleur, j'y trouvais un accomplissement". C'est vraiment beau. Continuez d'écrire... et de vivre aussi librement. Chaleureusement
H.

Oui, je crois bien que bon nombre de femmes sont toutes prêtes à ça. Mais de l’avouent pas. On ne dit jamais à haute voix : violez moi, s’il vous plait, ce serait du dernier ridicule. Et c’est quelque chose que je savent pas les hommes. S’ils savaient…
Isa

Drôle de blog. Enfin, drôle, ce n’est pas tout à fait le mot exact. A lire ; on a de temps en temps un doute et on se demande si tout ça n’est pas que fabulation. Puis après, finalement, ça n’a pas vraiment d’importance, tellement tout est fort, puissant, direct et… étonnamment beau. On se laisse submerger et on passe d’un article à l’autre, avide de lire. Vous avez vraiment un don d’écriture, don très personnel mais remarquable par la puissance de l’évocation et la violence provoquée par le sexe à l’état brut. Dois-je encore vous dire que ça m’attire beaucoup ?
Jean

Fiction ? Fabulation ? Allez savoir… Et qu’est ce qu’un fantasme ? Sinon l’expression d’un désir, d’une envie qu’on a parfois l’occasion de réaliser, et parfois non… Ce qui compte, c’est la puissance de ce désir, comme vous l’avez justement décelé. Et merci pour vos compliments sur mon écriture, qui nourrissent ma fierté.
Isa

Je viens de parcourir votre blog et, je vous l'avoue, je suis très impressionné . Le premier mot qu'il me vient, c'est courage !! Oui, pour moi, vous êtes une femme courageuse, très courageuse. Vous n'êtes pas une pute, ni une salope  mais juste une femme libérée qui assume sa sexualité.  Dieu m'est témoin, que j'aimerais rencontrer une femme comme vous, juste une fois dans ma vie. Elle pourrait m'enseigner tellement de choses et pas seulement sur un plan sexuel. S'il vous plaît, faîtes attention à votre santé. Je vous souhaite beaucoup de bonheur et une longue vie. Cordialement
Arciano

Courageuse ? Tiens, je n’y avais pas pensé. Je n’avais jamais pensé avoir spécialement du courage pour me laisser aller à mes penchants, et me laisser porter, ballotter par les hommes et les circonstances… Peut être quelquefois de l’inconscience je l’avoue. Et suis-je ou non une pute et une salope ? Non sans doute puisque j’assume. Oui sans doute puisque j’assume aussi…
Isa

J'ai découvert ton site cette nuit, et quelle surprise... Un blog troublant !!!! Bien sûr, il y a le coté sexuel, le récit de toutes ces aventures si brutes, directes, bestiales pour la plupart. Il y a ces photos, tantôt de toi, tantôt non, mais toujours très vraies et crues, belles aussi, par ta plastique ou ton authenticité. Mais ce qui me surprend surtout, c'est justement cette volonté de se raconter, sans forcement exciter, ce besoin de se confier en se découvrant tellement que ca n'en est même plus indécent. A la base, on peut n'y voir que la triste histoire d'une fille de la banlieue parisienne (ca peut faire un peu cliché, mais vu de la lointaine Belgique, c'est un peu comme cela que je me représente la banlieue parisienne), avec plein de récits plus baveux les uns que les autres mais a l'arrivée, on a malgré tout l'impression de mieux te connaître. Tu as parlé de sexe, oui, mais surtout de toi - tu t'es racontée crûment, mais tu n'as fait que te décrire. Premier étonnement. Au delà de cela, je vois aussi une incroyable différence entre ton vécu physique et ta force morale.... meme si tu as des réserves, tu aimes clairement être passive, voire dominée. L'initiative ne te plait pas, tu es là pour faire plaisir, sinon subir. Pour autant, on découvre un petit bout de femme forte et décidée, sachant bien ce qu'elle veut... pas devenir pute et soumise à "long terme", indépendante quand elle le souhaite et d'après tes réponses, n'envoyant catégoriquement aucune autre photo et ne donnant aucun rendez vous.... quelques traits bien envoyés même a l'égard d'amateurs trop empressés. Bref, à travers ton site, je découvre une personne assez déconcertante et intéressante, pas uniquement pour ses orientations sexuelles. Cerise sur le gateau, un style travaillé mais simple, à l'orthographe impeccable, qualité en voie de disparition, spécialement sur les sites et blogs à caractère sexuel ! Prends quand même soin de ton corps.
Nicolas

Merci de m’avoir si bien comprise, ce qui n’est pas toujours le cas de tous. Votre mot m’a profondément touchée. Bien à vous.
Isa

Bonjour, j'ai lu ton histoire avec attention, émotion, excitation parfois. Ton passé ne regarde que toi, je ne ferais pas de commentaires particuliers. Moi ce qui m'intéresse c'est ton avenir, tes désirs, tes peurs, tes tabous, tes souffrances d'aujourd'hui. Etc… Tu écris bien, clairement, précisément, sans vulgarité, avec parfois une froideur intéressante. J'aimerais savoir où est ta chaleur, ton excitation, les petites palpitations de ton petit coeur, quand et pourquoi?
Philippe

C’est mon passé, oui. Mais c’est aussi mon présent. Parce que je n’ai pas changé, je n’ai rien renié, et je continue à vivre ce pourquoi je semble avoir été programmée. Et si vous voulez savoir quelles expériences je vis aujourd’hui, je ne peux que vous inciter à m’être fidèle sur ce blog. Quant à votre dernière question, elle touche là à l’intime, et aux secrets de l’âme. Souffrez que je n’en dise pas plus…
Isa

Juste un petit mot parmi tant d'autres qui vous arrivent par milliers j'imagine. Je sais que mon mail n'a aucune importance mais je tiens à vous dire que j'admire votre liberté de ton et la façon dont vous assumez votre vie sentimentale. Je suis très loin d'avoir votre expérience mais j'avoue que lorsque je me trouve en face d'un garçon et que je n'ose faire le premier pas, il m'arrive de penser à ce que vous feriez dans une telle situation (je sais c'est con mais que voulez-vous ...). Bisous.
Emilie

Votre mail n’est pas sans importance, surtout venant d’une jeune femme, et il ne m’est pas indifférent. Et quand vous vous trouvez face à un garçon… pensez très fort à moi. Tendresse…
Isa

J'étais en train de lire "l'écume au ventre" de Nadja Dorian lorsqu'un ami m'a parlé de votre site. Tout comme ce livre, vos mots m'ont bouleversée, au point que je n'ai pas encore réussi à tout lire. Je veux y aller doucement, sur la pointe des pieds, je veux m'en imprégner pour essayer de mieux vous comprendre. Je me garderais bien de vous juger. De vous blâmer encore moins. Au contraire, aussi "fille facile" que vous ayez pu être, vous avez eu le courage de vivre vos fantasmes et plus encore, de nous les faire partager. Pour cela je vous envie, moi qui n'ose rien.
Catherine

L’écume au ventre ! Tout un programme… Quel beau titre. J’essaierai en tout cas de trouver ce livre qui semble vous troubler si fort, et faire écho à vos propres désirs et fantasmes… Mais quel dommage que vous n’osiez jamais rien. Ne risquez vous pas de regretter plus tard de vous être contentée dans le fantasme et le désir inassouvi ? Jetez vous à l’eau, au moins une fois ! Il y a peut être quelques risques, mais je crois que c’est un risque à courir… Ma tendre sœur…
Isa

J'ai été subjugué par ton blog, les photos et les écrits où se lit la jouissance arrachée au désir de l'autre, celui qui te convoite, te regarde, t'explore. La fellation est un acte très fort lorsqu'il est réalisé dans le face à face des regards où se lit l'expression du plaisir de chacun...
Georges

Oui, la fellation est un acte fort… L’homme sait bien pourquoi il aime çà. Du moins le crois-t’il : ça fait du bien, tout simplement. Mais n’y a t’il pas d’autres choses en jeu, plus profondes que le seul plaisir physique, d’un ordre plus cérébral ? Et quelle femme saura avouer pourquoi elle aime se mettre au pied de l’homme pour lui offrir l’usage de sa bouche ?
Isa

Je suis très partagé et perturbé par rapport à votre récit, c'est-à-dire que je suis à la fois excité mais aussi énervé. Excité car je ne peux m'empêcher de trouver une certaine envie de pouvoir utiliser comme cela ma femme, dans le cadre d'un fantasme, mais aussi et surtout énervé de me dire : mais comment peut on accepter de se faire traiter de la sorte ? On ressent tellement de souffrance qu'a la fin on ne peut que vous demander où en êtes-vous aujourd'hui, comment va votre vie ? Est ce que vous avez trouvé un peu de calme dans votre existence ou bien un homme bien qui vous respecte et vous traite comme une femme et non pas comme un objet?
Philippe

Dans le cadre d’un fantasme : vous avez trouvé le mot juste… Et si vous, vous éprouvez ce fantasme, pourquoi la femme ne pourrait-elle pas l’éprouver aussi ? Pas le droit ? Un droit unilatéral de l’homme ? Et n’y voyez aucune souffrance. Juste un fantasme assumé… par une femme. Ça vous dérange ?
Isa

Ton blog m'a beaucoup touché et excité à la fois. J'ai toujours entretenu avec les femmes un rapport de domination sexuel aigu. L'une d'elles a eu un parcours vraiment très proche du tien et fut mienne pendant quelques années. Docile, obéissante, ruisselante à la seule idée de me servir. Le fait est que cependant, dans mon cas l'amour était présent. Je connais donc bien ce type de relation au sexe (car l'idée d'une soumission totale ne m'intéresse guère) mais c'est la première fois que je l'entends décrit par une femme, d'une manière aussi forte, aussi sensible. On se trouve bien au delà de la pornographie ou du récit fade d'actes considérés comme exploits, piments de vie sexuelle... Juste une vérité qui, je pense, a dû toucher tous ceux qui d'une manière ou d'une autre connaissent, ont connu, ou eu envie de connaître ces sensations hors du commun. Juste une vie, juste une manière de vivre. Je n'ai pas encore fini de te lire, mais c'est avec plaisir que je dévorerais les pages qu'il me reste à parcourir et déjà je te remercie d'avoir partagé ces moments parfois durs. Je te souhaite le meilleur.
Albéric

Effectivement, il est relativement rare qu’une femme avoue sans ambiguïté aimer être traitée comme certains hommes aiment traiter certaines femmes… Je vous laisse réfléchir là-dessus, comme dirait l’humoriste de service. Le vrai scandale, c’est que si beaucoup d’hommes nourrissent ce fantasme (sans toujours pouvoir le réaliser, faute d’être à la hauteur de leurs ambitions), ils s’offusquent quand des femmes osent le dire à leur tour…
Isa

Madame. Permettez moi tout d'abord de vous remercier de m'avoir accordé quelques instants de votre précieux temps. J'en suis très honoré. Je préfère le raffinement des salons et des boudoirs qui ont renvoyé pour le bonheur de l'esprit les donjons dans les ténèbres. Raffinement des sens. Le pourpre et le carmin. La lumière vacillante et cristalline. Le ruban et la belle étoffe. Les jardins et leurs labyrinthes, les alcôves, les murmures... Epoque bénie où le temps était offert au désir de badinage, au libertinage et à ses plaisirs. La modernité est plus incertaine, moins joyeuse, moins insouciante... Pourtant, au détour d'une image, j'ai cru retrouver dans votre visage diffus et changeant la trace d'une nostalgie identique à la mienne... Mon imagination m'a donné à croire que, comme moi, vous vous plaisiez à maintenir cette tradition galante et bienheureuse... celle des merveilleux textes de Vivant Denon, que je ne peux que vous conseiller de lire. Peut-être êtes-vous celle que je cherche depuis longtemps. Je l'espère. Très sincèrement. Votre dévoué et déjà attaché.
 François.

Beau langage, plein de poésie et de nostalgie d’un temps passé… qui n’a peut-être jamais eu lieu. La modernité est incertaine, certes, mais le passé tout autant, me semble t’il. Peut-être cette nostalgie d’un d’une époque enjolivée traduit-elle chez vous une certaine incapacité à trouver sa place dans le présent ? Je me trompe ? En tout amitié. En tout cas j’essaierai de lire un jour Vivant Denon…
Isa

Madame, depuis quelques temps déjà je m'égare régulièrement sur le net pour explorer les méandres des blogs, fasciné par la multitudes des désirs et le courage de ceux qui s'y dévoilent. Ne pas tricher avec soi-même. Comme vous je regrette que certains, nombreux, conduisent à des activités commerciales, mais parfois il y a des découvertes... Le vôtre est étonnant. J'aime votre écriture. Directe et souple, pleines d'images et de couleurs.....elle aiguillonne les sens et l'esprit. Un grand merci à vous.
François

Et un grand merci pour vos sincères compliments.
Isa

Je te fais passer mes impression sur tes expériences que je trouve remarquables dans la description des scènes. Je dirais que ta vie me parait celle d’une bonne salope qui assume. Pour ma part tu me choques pas du tout. Sache qu’en tant que bonne salope tu as beaucoup de pouvoir envers les hommes, cela je suppose que tu a dû t’en apercevoir toute seule. Beaucoup de choses à dire mais je suis pas écrivain. J’aurais souhaité mille questions de tous ordres, car ta vie fait rêver beaucoup d’hommes qui seraient prêts à assumer d’avoir une bonne salope en tant que femme de ton style.
Christophe

Voilà : je suis une bonne salope qui assume… Merci du compliment.
Isa

Chère Isabelle. Me promenant dans la jungle de mes sites et blogs favoris, je constate avec bonheur que vous avez décidé de reprendre le chemin du clavier. La lecture de votre vie est absolument passionnante. Votre écriture et votre liberté de ton sont en tous points parfaites. Un feu dévorant habite vos récits. A tel point qu'on a de la peine à s'en détacher. Durant votre trop longue absence, je ne compte plus les fois où je me suis égaré avec délices et excitation dans vos pages. En deux mots comme en cent : bonheur parfait. Pour le lecteur et, espérons-le, pour l'auteur également. Si l'on décernait un Oscar du blog, nul doute que vous feriez partie des auteurs nommés. A vous lire encore avec la même passion. PS: vous êtes d'une beauté bouleversante.
Luc

J’écris peu en ce moment, c’est vrai. Mais je ne vous abandonne pas. Et je n’abandonne pas ce blog, qui m’est devenu précieux. Soyez patient. Laissez-moi le temps de m’abandonner aux hommes et aux aventures…
Isa

J'avais entrevu votre blog au hasard de mes propres errances sur le web... J'avai lu quelques lignes et jamais je n'ai été aussi pétrifié par une histoire. J'étais entre la curiosité malsaine et la compassion. N'ayant pas pu tout lire j'ai longtemps cherche votre blog par la suite car je n'avais pas noté l'adresse. J'ai enfin lu les dernières pages et je comprends parfaitement votre voeux, d'être maitresse de votre vie tout en étant soumise lors de vos moment de "luxure". Finalement un grand merci pour ce témoignage, ce qui est assez troublant c'est que j'hésite même à vous proposer quelque chose car cela fait une "fin" tellement belle qu'on pourrait faire un film sur votre histoire. Pour ma part, je me suis légèrement introduit dans le monde du libertinage qui est très loin d'être aussi "brutal" que "votre monde". Et comme pour vous, rien n'est réellement ce qu'il semble être. Je sais que c'est sans rapport mis a part le fait que peut être personne (a part votre photographe) n'a su comprendre vos envie et vous respecter malgré tout. Ma curiosité m'invite tout de même à vous demander où vous en êtes et comment vous imaginez votre vie "femme de 40ans".
Sylvain.

Ma vie de femme de 40 ans ? Eh bien je la vis, rassurez-vous. Tous les jours. Et je l’aime. Je n’en changerais pour rien au monde…
Isa

j'ai découvert votre blog il y a quelques heures... vous m'avez scotché sur place (et terriblement fait bander). En fait, je crois bien que j'aimerai être une femme... pour me conduire comme vous. Je ne prétends pas que je voudrais vivre toutes vos aventures dans le détail : c'est plutôt le comportement général et la façon dont vous vous vous abandonnez, si naturellement, votre façon de raconter simplement précise, sans spécialement en rajouter dans la vulgarité mais quand même sur un mode cru... ça m'a fait "des choses" et puis aussi, vous rédigez bien, sans faute ni d'orthographe ni de grammaire (en tout cas plutot moins que moi) et c'est bien plus plaisant à lire comme ça. D'ailleurs, pour une demoiselle qui aurait zappé une partie des cours, je trouve que vous écrivez remarquablement.
Anonyme

Bien vu… Je suis comme ça : engagée et distanciée, dans ma vie comme dans mon écriture… Et si je ne tire aucune fierté particulière d’assumer les débordements de mon corps, j’en ai beaucoup quand on me complimente sur mon style. Forgé en autodidacte…
Isa

Ce que j'aime bien, c'est les partenaires ayant une certaine autorité, et je dirai même les plans soumission. Ce n'est pas exclusif, une bonne baise hétéro d'égal à égale avec mon épouse me plait aussi. Mais quand je phantasme tout seul, c'est en général sous le joug d'un mec à
poigne, parfois en me rêvant femme, mais aussi en tant que mec.
Pat

Voilà un homme qui avoue… Bravo… Mais pourquoi n’essayez vous pas de vivre en réel un de vos fantasmes ? Celui d’être, au moins une fois, femme, ou femelle sous le joug d’un mâle dominant ?
Isa

En premier lieu, j'aimerais vous dire que vous êtes belle et intelligente et que vous écrivez bien... ce qui est loin d'être le cas de tous vos lecteurs. Ce qui est troublant lorsque l'on consulte votre blog, c'est ce mélange d'excitation et d'amertume. Excitation car vos histoires ne laissent pas indifférent et amertume car vous êtes en fait la femme idéale : jolie, intelligente et sans tabou et légèrement soumise. Je dis légèrement car vous ne vous soumettez pas, vous vous abandonnez et c'est un peu différent. J'ai longtemps rêvé dune femme comme vous avant de me marier et d'avoir des maîtresses... C'est pitoyable, je sais... mais je ne vous ai pas rencontré avant.
Gilles

Belle, intelligente… Flatteur… Vos flatteries me vont droit au cœur. Et qui sait ? Peut-être rencontrerez-vous un jour la femme de vos rêves ?
Isa
Par Isa - Publié dans : Votre correspondance
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Vendredi 15 juin 5 15 /06 /Juin 18:52
J’ai toujours aimé cette montée d’un mélange d’adrénaline et d’angoisse quand je me sentais dans la position du gibier, convoitée par des hommes dont je ne savais pas d’avance si ils appartenaient à la catégorie des gentils et relativement respectueux, ou si au contraire je tomberais sur des types qui allaient juste m’utiliser pour satisfaire leurs besoins animaux, me traiter comme la dernière des salopes, ou pire, me maltraiter.
Et, faisant mon examen de conscience, j’avoue que mon attirance allait de plus en plus vers la deuxième catégorie. Les gentils, les tendres, les respectueux, décidément, m’attiraient infiniment moins que les racailles qui ne me faisaient pas de cadeau. C’était avec ceux-là que j’atteignais les sommets d’un plaisir pervers, celui de me sentir réduite à l’état d’objet sexuel. Au risque de passer quelquefois de mauvais quarts d’heure, ce qui m’était déjà arrivé plus d’une fois, et ce qui ne m’empêchait pas de continuer à rechercher cette tension extrême qui m’était devenue comme une drogue, bien plus encore que le sexe lui-même.
Oh je sais. Certains d’entre vous m’ont déjà maintes fois dit les risques inconsidérés que je prenais. Et je leur ai souvent répondu que ces risques-là, je les acceptais, je les assumais. J’ai trop besoin de ces sensations infiniment plus fortes que celles que je peux ressentir face à face à un homme dit normal, qui me fais la cour avec délicatesse…
Et si je traîne volontiers sur les extérieurs pour faire la pute occasionnelle comme je l’ai déjà expliqué maintes fois, même ces circonstances-là ne me garantissent pas toujours les puissantes montées d’adrénaline qui me submergent quand je me retrouve seule, impuissante, face à un groupe de lascars qui vont s’emparer de moi sans ménagement et me faire subir les derniers outrages.
J’ai souvent connu ça durant mon adolescence, dans les cités HLM où j’habitais. Ça a été la base de mon éducation sexuelle. J’ai très vite été amenée à me faire sauter par des groupes de gars qui m’avaient cataloguée comme la petite salope du quartier, ce que j’étais effectivement devenue. J’ai déjà raconté ça longuement. Et quand j’ai pris un peu d’âge, que j’ai changé de quartier, j’ai fini par perdre le contact avec ce monde de la sexualité brute.
Il m’est souvent arrivé de me souvenir avec de grandes bouffées de nostalgie et de jouissance rétrospective de certaines circonstances précises, en boîte notamment, où il arrivait que ça dégénère très vite, que je sois emportée dans un maelström par des mains avides et rudes, déshabillée, fouillée sans ménagement, penchée de force sur une bite qui envahissait ma bouche, enfilée, douloureusement sodomisée dans un couloir sombre et glauque ou dans les toilettes de la boîte par des types excités et violents dont je ne savais rien, ni le nom ni le nombre…
Il m’est souvent arrivé de me remémorer le dressage sans concession que m’avait infligée Rachid, le rebeu raciste et dominateur, ou le viol collectif vécu avec Blacky, le mac de mon amie intime, Djamila, et d’y trouver, malgré toute la violence qu’ils m’avaient fait subir, un véritable accomplissement. Et j’avais terriblement envie de connaître à nouveau ces moments terribles où je trouvais ma plénitude, forcée, souillée,, dans mon abaissement et mon humiliation la plus totale. Ça, tout le monde ne peut pas comprendre… je peux le comprendre.
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
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Jeudi 24 mai 4 24 /05 /Mai 12:10
Au fond, cette petite expérience autoroutière m’avait laissée frustrée. Je m’étais aperçue que ce fantasme que semblent nourrir tant de femmes n’était pas pour moi. Trop de temps perdu, trop de longueurs, trop de non dits, de désirs inassouvis de part et d’autre… Un fantasme, juste un fantasme… Tout ça pour ça… En mettant les choses au mieux, juste se faire saillir à la sauvette sur un parking par un gars trop pressé, trop stressé à l’idée de se faire surprendre…
Non, je préférais aller à l’essentiel. Je repris l’habitude de traîner sur les boulevards extérieurs à la nuit tombante pour me faire accoster par des types au volant de leur voiture. Là au moins les choses étaient sans ambiguité. J’étais une pute qu’on achetait pour une pipe rapide, avec ou sans capote, ou pour une baise sur la banquette arrière, ou sur le capot de la voiture, avec ou sans sodo. J’aimais ça, me sentir considérée comme une marchandise dont on négocie le prix, toujours à la baisse évidemment… Mon prix, en fait, c’est moi qui le faisait, contrairement à ce qu’ils pouvaient croire. Je n’avais pas un besoin vital d’argent, j’étais donc libre de faire monter les enchères ou bien de brader. Si le type avait une tête ou une attitude qui me déplaisait, j’annonçais un tarif exorbitant et dissuasif. Si au contraire je tombais sur une situation qui m’attirait, j’étais capable de descendre mes prix à un niveau dérisoire.
J’aimais assez ces jeunes types plutôt timides et complexés qui me parlaient  presque respectueusement, comme en s’excusant de demander des choses incongrues à une fille. A eux, je faisais une fellation tendre et appliquée, dont ils me remerciaient d’un regard chaviré, et qui me quittaient en balbutiant des remerciements. Mais j’aimais encore plus avoir affaire à des hommes rudes et exigeants, qui considéraient que puisque je n’étais qu’une pute qu’on achète, ils pouvaient me traiter comme une pute dont on peut tout exiger.
J’éprouvais une sombre excitation quand l’homme refusait brutalement de mettre une capote, m’enfilait sans précaution ou m’appuyait brutalement sur la nuque pour m’obliger à avaler sa bite, me bloquait la tête sans merci pour être sûr de jouir dans ma bouche, puis me relâchait brusquement en me considérant d’un air narquois et méprisant, tout en se rajustant… Si seulement il savait combien je le considérais comme petit et méprisable, et combien je me sentais grandie par l’épisode…
Par Isa - Publié dans : Journal d'une traînée
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