Mon propos


Le journal intime d'une trentenaire, errante sexuelle.
On m'a toujours traitée de fille facile, de traînée, de marie-couche-toi-là. J'assume.
Je suis comme ça.
J'essaierai d'être vraie, sans fard, au fil d'un journal décousu, fait de réflexions, d'expériences vécues racontées franchement, sans détour mais sans vulgarité.
Isa
1

Correspondance

Qu'en pensez-vous ? Comment me jugez-vous ? Hommes ou femmes, votre avis m'intéresse.
Et vous ? Qu'aimez-vous le plus dans les pratiques sexuelles ? Qu'est ce qui vous excite particulièrement ?
Vos commentaires détaillés me feraient plaisir, et intéresseraient sûrement d'autres personnes. Ils pourraient être le début d'un dialogue public et ouvert à plusieurs voix sur ce site, en toute liberté et en toute franchise.

Et si vous voulez m'écrire, c'est ici.

Si vous voulez être prévenus dès que je met un nouvel article en ligne, inscrivez-vous à la newsletter ci-dessous. C'est facile et gratuit...

Vos réflexions

Calendrier

Mars 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
             
<< < > >>
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 11:13
C’était un de ces après midi où je me sentais en état de vacuité, sans désir, sans projet, sans envie. Lasse de me promener sans but d’une rue à l’autre, j’avais fini par entrer dans un petit bistrot. Je m'étais tranquillement assise derrière la vitrine de façade, à rêvasser devant un café, en laissant se consumer une cigarette en gracieuses volutes que je contemplais distraitement, tout en regardant passer les gens,. Parmi eux, un gros bonhomme d'une cinquantaine d'années, plutôt laid, ventre proéminent, est passé en jetant un coup d’oeil rapide sur la vitrine du café. Je n’y avais pas spécialement fait attention. Mais quelques instants plus tard, il était réapparu, et s’était mis à me regarder avec insistance. Ça m’a troublée. J’avais baissé les yeux. Que me voulait-il ? Je n’ai pas tardé à le savoir. Pendant un long moment, il avait continué à me scruter sans vergogne. Puis il est entré d’un pas décidé, et m'a abordée avec des intentions non dissimulées. Manifestement, il avait jeté son dévolu sur moi, et il commença à me baratiner, à me raconter comment il m’avait remarquée à travers la vitre du bistrot, qu’il avait tout de suite eu envie de moi…
Au lieu de l'envoyer paître, je me suis laissée draguer. Je ne sais pas pourquoi. J’étais désoeuvrée, sans rien envie de faire en particulier, et j’étais un peu curieuse, en même temps que légèrement dégoûtée par ce gros type qu’il ne doutait de rien. Avait-il l’habitude de draguer ouvertement les femmes, malgré son physique peu engageant et sa personnalité grossière ?
Quand il a vu que je ne le repoussais que mollement il s'est enhardi. Très vite il est devenu plus direct, plus grossier, s’est mis à me tutoyer. Il m'a dit : je veux te baiser… Comme si je n’étais qu’une pute avec qui on ne prend pas de gants…
Comme je ne disais toujours rien, il a insisté en disant je te paye si tu veux. Il m'a royalement proposé 50 euros. J’étais interloquée. Une somme aussi dérisoire… Je ne valais vraiment pas plus que ça ? Alors, troublée, je me suis laissée convaincre. Sans un mot, je me suis levée, et je l’ai suivi, quelques pas derrière lui. Il m'a vite entrainée dans un petit hotel minable.
A peine arrivés dans la chambre, tout aussi minable, il m’a tout de suite ordonné : mets toi à poil, vite ! Je me suis exécutée comme un robot. J’ai juste eu le temps d’enlever mon débardeur. Le gros porc s'est emparé de mes seins qu’il a malaxés rudement, a brusquement relevé ma jupe froissée en chiffon sur ma taille, et m’a arraché mon slip. Il s’est servi de moi comme il a voulu. Comme il me payait, il s'est montré très exigeant et autoritaire. Il voulait tout, tout de suite. J'ai dû me mettre à genoux pour le sucer. Légèrement dégoûtée, je me suis appliquée sur sa petite bite, surplombée par son ventre proéminent. Alors il s’est installé sur le lit sans même le défaire, et m’a de nouveau enfilé sa bite dans la bouche en me tenant par les cheveux.
Puis il est monté sur moi en soufflant fort. Il s’est vautré en me traitant de putain, de traînée. Il devait faire au moins 90 kg, je sentais sa sueur poisseuse coller à ma peau... Puis il m’a retournée brutalement, et il m'a sodomisée sans ménagement, en me pénétrant d’un seul coup. Bien qu’elle soit de taille modeste, sa queue m’a fait mal en me forçant à sec. Il m’a bourrée durement en crochetant ses doigts dans le gras de mes fesses. Il essayait de m’arracher des gémissements de douleur, mais j’ai serré les dents et gardé un silence obstiné. Je ne voulais pas lui donner ce plaisir-là.
Ça n’a heureusement guère duré longtemps. Il a eu rapidement eu envie de jouir. Il m’a tirée par les cheveux pour décharger son sperme sur ma figure avant de m’obliger à le nettoyer soigneusement avec la bouche. A peine soulagé, il m’a lancé une poignée de billets froissés, et m'a aussitôt poussée brutalement hors de la chambre comme une malpropre, nue, poisseuse. J’ai vite enfilé mon débardeur, qu’il m’avait jeté à la figure en me lançant une bordée d’injures, et je me suis nettoyée sommairement avec un kleenex dans le couloir sombre, avant de retrouver la lumière de la rue, légèrement nauséeuse, légèrement honteuse… Ce gros salaud m’avait traitée comme une pute de bas étage. Il ne m’avait même pas donné la somme convenue : il n’y avait que quatre billets de 10 euros. Mais je ne parvenais pas à lui en vouloir. Au fond, il avait eu raison, il avait bien perçu ce que j’étais réellement…
Par Isa - Publié dans : Mes errances
Ecrire un commentaire - Voir les 45 commentaires
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 11:04
Oui je sais. Nombreux sont ceux qui m’ont (amicalement) reproché de les avoir négligés, d’avoir négligé mon blog. C’est vrai qu’il y a bien longtemps que je n’y suis pas venue livrer des bribes de mon journal intime. Qu’ils m’en excusent. Ce blog, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux, mais il n’est tout de même pas toute ma vie.
Ma vie, je la vis, dans le réel. J’y prends du plaisir, j’y prends aussi quelquefois des mauvais coups. Mais c’est ma vie… Il s’est passé beaucoup de choses pendant cette longue absence. Une profonde évolution dans mon errance. Que je raconterai sans doute un jour. Mais le temps n’est pas encore venu. J’ai encore tant d’anecdotes à me remémorer, à vous livrer, avant de passer à ce nouveau chapitre de ma vie qui se développe maintenant.
Je vous en livre une aujourd’hui, déjà ancienne, mais significative de ce que je suis, sans honte une fois toute honte bue, sans pudeur tant j’ai depuis longtemps perdu tout motif à pudeur déplacée…
J’en ai profité pour renouveler l’apparence de ce blog, qui commençait à vieillir. Et puis, fidèle à mon habitude, je ferai un petit florilège des courriers, très nombreux, que vous m’avez envoyés ces derniers temps…

Par Isa - Publié dans : Votre correspondance
Ecrire un commentaire - Voir les 14 commentaires
Mercredi 8 août 3 08 /08 /Août 16:23
Oui, j’avoue ne pas être très assidue à la tenue de ce blog, auquel je tiens pourtant beaucoup, d’une part parce qu’il représente l’expression profondément intime de ce que je suis, et d’autre part par l’intérêt que vous tous y portez, avec une assiduité et un intérêt qui me surprennent toujours plus, et m’obligent aussi. Près de 780 000 visites depuis que je me suis lancée dans cette aventure ! Peu de réactions par des commentaires directs aux différents articles, mais beaucoup de courrier reçu sur mon adresse mail, auquel je néglige souvent de répondre, faute de temps et d’énergie, mais que je conserve précieusement, afin d’en mettre en ligne les extraits les plus signifiants, avec cette fois la réponse que je leur doit. En voici donc une nouvelle livraison, qui témoigne de l’attachement et l’intérêt que vous me portez, ce dont je vous suis profondément reconnaissante.
Isabelle
Par Isa - Publié dans : Rachid
Ecrire un commentaire - Voir les 16 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus